Cette guerre d’Ukraine va nous emporter bientôt dans un conflit généralisé entre Poutine et les pays démocratiques occidentaux (les trente membres de l’Otan, notamment).
Nos villes seront détruites comme celles de l’Ukraine, car nous sommes trop lâches, trop effrayés par l’attitude inattendue et criminelle de Poutine, qui a tétanisé les chefs d’Etat de l’Ouest. Même Biden, trop âgé, aurait mieux fait de se taire plutôt que d’annoncer dès le début de l’attaque russe, qu’aucun soldat américain ne sera confronté aux Russes en Ukraine. Fuite éperdue, et dès le 22 février, des conseillers Américains comme ceux fuyant Kaboul.
A nouveau, Poutine est rassuré, lui qui détruit ville après ville du territoire ukrainien. Il a le champ libre.
Etonnement de Biden de constater ensuite la résistance des Ukrainiens et revirement de sa stratégie : il appuie maintenant les Ukrainiens avec des milliards de dollars pour les armer et il leur envoie un matériel militaire très performant des arsenaux américains.
Mais la livraison des nouvelles armes aux Ukrainiens, pour répondre à l’artillerie russe, est très lente, et les Ukrainiens en demandent chaque jour davantage, et crient chaque jour plus fort car le temps travaille contre eux ; l’armée russe a compris ses erreurs tactiques et concentre le gros de ses forces, une artillerie variée et destructrice, sur certaines villes, prises une par une, vidées pour la plupart de leurs habitants en fuite, et elles seront complètement détruites.
Poutine cherche à dominer d’abord le Donbass.
Le Donbass est un bassin houiller, de l'est de l'Ukraine et frontalier de la Russie, situé entre la mer d'Azov et le fleuve Don. C'est une région économique et culturelle importante de l'Ukraine, qui comprend deux oblasts de l'est du pays : l'oblast de Donetsk et l'oblast de Louhansk. C’est là, durant ces derniers jours de mai 2022, que les combats entre Russes et Ukrainiens ont atteint une très forte intensité.
Et maintenant le président américain Joe Biden a exclu ce lundi 30 mai la livraison à l'Ukraine des systèmes de lance-roquettes (MLRS) à très longue portée et très performants, qui auraient pu renverser le sort de la bataille. En cause : leur capacité à atteindre la Russie. Biden ne veut pas attaquer le territoire russe. Mais il n’interviendra pas avec ses troupes, avions et chars en première ligne, pour stopper les dévastations russes en Ukraine.
Les Ukrainiens s’estiment trahis par cette promesse non tenue par Biden, qui les met en difficulté dans le Donbass, où l’artillerie russe domine de loin l’artillerie adverse.
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Aucun chef d’état membre de l’Otan n’a pris le risque d’engager des troupes, dès le début de cette guerre, pour défendre l’Ukraine, ni même de menacer Poutine d’une intervention quand les bombardements russes se sont multipliés, dévastant villes et villages de ce beau pays, grenier de l’Europe.
Poutine rassuré par Biden le gaffeur du retrait américain voyait toute l’Ukraine offerte, territoire immense à ajouter à son immense pays.
Poutine nous a fait croire que ses revendications se limiteraient aux territoires russophones du Donbass sis le long de la frontière russe. En réalité, depuis le début, il voulait l’Ukraine toute entière et la Mer Noire et la Mer d’Azov, bientôt entièrement russes.
Et ensuite il s’attaquera à la petite Moldavie, aux trois états baltes, et ensuite il démembrera la Pologne déjà martyrisée par les Allemands et les Russes qui se la partagèrent en 1939.
Poutine est rancunier et Il ne pardonnera jamais aux Ukrainiens leur résistance ; il détruira chacune des villes, chacun des villages. Il s’emparera des récoltes abondantes pour les envoyer en Russie ou vers certains pays vassaux comme la Biélorussie. Il pillera l’Ukraine de ses richesses céréalières, de ses métaux, de ses terres rares. Il la privera de ses ports, il déportera, jugera, condamnera.
Il y aura des milliers de morts qui s’ajouteront aux cadavres innombrables déjà comptés pour les quatre premiers mois de cette guerre scandaleuse.
La guerre mondiale va donc éclater emportant les états endormis de l’Europe, peu armés, persuadés d’être protégés par l’Otan et les USA. Pauvres naïfs…
Oui, penser que cette opération spéciale invasion-guerre se limitera à l’Ukraine est naïf.
Poutine ne va pas risquer son sort ni celui de ses forces militaires, dans son rêve de reconstitution d’un nouvel empire russe, s’il n’est pas convaincu de gagner. Il risquera tout, comme le joueur au casino. Ses mouvements et progressions sont lents et implacables, précédés par les tirs d’une immense artillerie qui tue, par milliers, les militaires et les civils ;
il détruit et rase les immeubles des villes, les beaux monuments, les bâtiments historiques, les écoles, hôpitaux et théâtres, les maisons et fermes campagnardes. Aucune fin pour arrêter la destruction systématique par celui qui a annoncé depuis le début que ses buts seront atteints. Son opinion publique gavée de communications mensongères est muette, et les rarissimes opposants sont emprisonnés dans les délais les plus courts.
Qu’attend notre Dieu pour manifester sa colère contre les démons ? Il est temps, Seigneur, que votre Justice infinie se manifeste..
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En 1945, notre population belge était persuadée que la paix règnerait très longtemps, malgré la période soviétique et la guerre froide qui ont suivi la seconde guerre mondiale.
« La dislocation de l'URSS se produisit le 26 décembre 1991 lorsque le Soviet suprême de l'Union soviétique et le Soviet des Républiques du Soviet suprême de l'Union soviétique, par la déclaration n° 142-N (N = Н en russe) créèrent la Communauté des États indépendants (CEI) et reconnurent officiellement la séparation, intervenue dans les mois précédents, des républiques de l'Union des républiques socialistes soviétiques (URSS), reconnaissant ainsi formellement la disparition de l'Union soviétique en tant qu'État et sujet du droit international.
La veille, le 25 décembre, le président soviétique Mikhaïl Gorbatchev, huitième et dernier dirigeant de l'URSS, avait démissionné, déclarant son poste supprimé et transférant ses pouvoirs, y compris le contrôle des codes de lancement de missiles nucléaires, au président de la fédération de Russie, Boris Eltsine. Ce soir-là, à 19 h 32, le drapeau soviétique fut abaissé pour la dernière fois du Kremlin et fut, le lendemain à l'aube, remplacé par le drapeau russe pré-révolutionnaire.
Auparavant, d'août à décembre, les quinze républiques soviétiques, Russie comprise, avaient fait sécession de l’Union soviétique et aussi dénoncé le Traité sur la création de l'URSS. La semaine précédant la dissolution officielle, onze républiques signèrent les accords d'Alma-Ata établissant officiellement la CEI et déclarant que l'URSS avait cessé d'exister. Les révolutions de 1989 et la dissolution de l'URSS marquèrent également, pour plus de vingt ans, la fin de la guerre froide.
Plusieurs des anciennes républiques soviétiques, comme la Biélorussie, l'Ukraine, la Moldavie, l'Arménie et les cinq d'Asie centrale maintinrent des liens étroits avec la Fédération de Russie et formèrent des organisations multilatérales telles que la CEI, la Communauté économique eurasienne, l'union de la Russie et de la Biélorussie, l'Union douanière de l'Union eurasiatique et l'Union économique eurasienne afin de renforcer la coopération économique et en matière de sécurité. En revanche, les pays baltes rejoignirent l'OTAN et l'Union européenne.
Lorsque l’Etat soviétique s’est effondré et que les républiques de la Fédération de Russie ont pris leur indépendance, les démocraties européennes toujours rassurées, n’ont pas vu venir le danger malgré plusieurs signes, que la guerre s’annoncerait avec les premiers combats en Georgie, et les destructions en Tchétchénie, déclenchées par la stratégie de Poutine.
L’erreur de l’Europe est de n’avoir pas compris que Poutine haïssait les démocraties et leur richesse, lui qui, ne parvient pas à atteindre, pour son immense Etat, le plus grand de la planère, un produit national brut plus élevé que celui de l’Epagne ou celui des Pays-Bas.
Poutine est un complexé qui n’oublie aucune humiliation, aucune offense. Il déteste les occidentaux et leur vie relâchée, même s’il n’est pas un ange mais plutôt un chef de gang immensément riche, régnant par la terreur, les assassinats et la corruption. Il méprise Macron, Brigitte et leur fort de Brégançon où il fut invité. Il humilie Macron lors de leur entretien à Moscou au début de la guerre d’Ukraine, démontrant l’inutilité du Président des Français, ivre de paroles mais qui n’obtient aucune concession, chacun assis à l’extrémité d’une table digne d’Alice au pays des merveilles.
Poutine ne reculera pas car il ne veut pas perdre la face, s’étant déjà trompé dans sa stratégie du début de la guerre d’Ukraine, ce qui a causé la mort de milliers de soldats russes, mal commandés malgré un armement abondant et meurtrier, fusées, missiles, chars, avions, répandant terreur et destruction.
Henry Kissinger a appelé l'Ukraine à céder une partie de son territoire pour arrêter la guerre. Il estime que l'Occident devrait forcer le pays à négocier. C’est vite dit !
L'ancien secrétaire d'État américain Henry Kissinger a déclaré au Forum de Davos que l'Ukraine devait céder du territoire à la Russie pour aider à mettre fin à l'invasion, suggérant une position contre laquelle la grande majorité des Ukrainiens s'opposent, selon le Washington Post/Daily Telegraph.
Kissinger a également appelé les États-Unis et l'Occident à ne pas rechercher une défaite honteuse pour la Russie en Ukraine, avertissant que cela pourrait saper la stabilité à long terme de l'Europe.
Soulignant que les pays occidentaux ne doivent pas oublier l'importance de la Russie pour l'Europe et ne pas être "emportés" par les sentiments actuels, Kissinger a également exhorté l'Occident à forcer l'Ukraine à accepter des négociations avec le statu quo ante ou l'état antérieur des relations.
C’est vite dit !
« Les négociations devraient commencer dans les deux prochains mois avant de créer des remous et des tensions qui ne seront pas facilement surmontées. Idéalement, la ligne de démarcation devrait être un retour au statu quo précédent », a déclaré l'ancien secrétaire d'État américain.
Selon lui, la poursuite des hostilités ne signifiera pas la liberté pour l'Ukraine, mais une nouvelle guerre contre la Russie elle-même.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a souligné que certaines de ses conditions pour entamer des pourparlers de paix avec la Russie incluraient la restauration des frontières avant l'invasion.
Les commentaires de Kissinger interviennent alors que les dirigeants mondiaux affirment que la guerre de la Russie en Ukraine a remis en question "l'ensemble de l'ordre international".
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a déclaré aux dirigeants mondiaux à Davos que la guerre n'était pas seulement "une question de survie de l'Ukraine" ou "une question de sécurité européenne", mais aussi "une tâche pour l'ensemble de la communauté mondiale".
Elle a condamné la « rage destructrice » du président russe Vladimir Poutine, mais a déclaré que la Russie pourrait un jour retrouver sa place en Europe si elle « retrouvait le chemin de la démocratie, de l'État de droit et du respect d'un ordre international fondé sur des règles ». « Parce que la Russie est notre voisin. » Bla-bla européen ?
Madame von der Leyen est très optimiste. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a fermement rejeté la possibilité que son pays cède une partie de son territoire au nom d'un accord de paix avec la Russie. Dans son traditionnel discours vidéo du soir, Zelensky a critiqué les propositions de certains politiciens occidentaux demandant à l'Ukraine de faire des concessions à Moscou, notamment en renonçant à son territoire, a rapporté l'agence de presse ukrainienne UNIAN.
Ces "grands géopoliticiens" qui proposent de telles solutions ignorent "les intérêts des Ukrainiens ordinaires, les millions qui vivent réellement dans les territoires qu'ils proposent d'échanger contre l'illusion de la paix", a déclaré Zelensky cité par l'Associated Press. Nous devons toujours penser aux intérêts du peuple et nous rappeler que les valeurs ne sont pas que des mots, a déclaré le dirigeant ukrainien.
Il a exprimé sa perplexité face aux « missiles russes… malgré les dizaines de milliers d'Ukrainiens tués… malgré Bucha et Marioupol. Malgré les villes ukrainiennes détruites », à Davos, par exemple, M. Kissinger a sauté du passé profond et a dit donner à la Russie un morceau de l'Ukraine ». Afin de ne pas aliéner la Russie de l'Europe. J'ai le sentiment que pour M. Kissinger, l'année n'est pas 2022, mais 1938. Et il pensait qu'il ne parlait pas au public de Davos, mais de ce qui était alors Munich, a déclaré Zelenski.
(Sources Wikipedia)
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