Un démon est sorti de l’enfer pour envahir le 24 février 2022, avec ses troupes de fer et de feu, l’Ukraine de vieille civilisation, peuplée d’habitants pacifiques unis dans une jeune démocratie.
Maintenant, chaque jour et chaque nuit, ce pays est dévasté par les bombardements d’avions et de centaines de missiles russes.
Ville après ville, chacune est détruite. Certaines rasées. Plus un immeuble debout. Dans les caves, des Ukrainiens qui n'ont pas voulu fuir, tandis que plus de cinq millions, surtout les femmes et leurs enfants, se sont réfugiés en Pologne, en Moldavie, en Roumanie, et dans d’autres pays proches qui les accueillent chaleureusement, quoique ces pays voisins eux-mêmes sont sous la menace d’être attaqués à leur tour par l’envahisseur démoniaque.
Chaque jour, chaque nuit, des milliers d’êtres humains, y compris des femmes, des enfants, des bébés, sont écrasés sous les décombres d’immeubles innombrables ; ceux qui survivent, se terrent dans les caves, des jours et des nuits, parfois des semaines, sans sortir.
Dieu devrait hurler dans l’espace infini et renvoyer les êtres diaboliques dans leur géhenne. Non, Poutine est le seul maître qui commande, le président Biden des USA ayant, dès le début de l’invasion, déclaré stupidement qu’aucun militaire américain ne viendrait porter secours aux Ukrainiens attaqués. Débrouillez-vous ! Les Américains sont au spectacle télévisuel. Et l’ennemi poutinien sait qu’il a le champ libre pour ravager et tuer.
Ces quarante millions habitants d’Ukraine ont une petite armée d’active et de réserve, avec peu de blindés et quasi pas de marine ; les militaires d’active sont 60.000 face aux 200.000 soldats russes équipés d’une formidable artillerie et de centaines de tanks et des milliers de missiles. Les Ukrainiens ne peuvent compter que sur leur courage, sur leur connaissance du terrain et sur leur mobilité. Ils ont des armes légères air-sol, et les munitions que leur envoient par camions les pays de l’OTAN. Impossibilité, en effet, d’enfreindre l’interdiction du démon de survoler l’espace aérien de l’Ukraine.
Etonnamment, et malgré la disproportion des forces, les Ukrainiens se battent comme des lions. Ils ont été formés par l’armée américaine depuis une dizaine d’années. Mais les quelques Américains diplomates ou militaires encore en mission en Ukraine ont dû la quitter huit jours avant le 24 février suite à l’ordre du président Biden, de rentrer au pays, informé par ses services d’espionnage de l’imminence de l’invasion russe.
Biden le Démocrate refuse le moindre contact entre l’armée russe et l’armée américaine. Trop dangereux ! Risque de choc nucléaire et de troisième guerre mondiale.
Donc l’Ukraine non membre de l’Otan, ne sera pas défendue par l’Amérique même si elle donne aux Ukrainiens des milliards de dollars, et leur envoie des milliers d’armes légères, avec des missiles air-sol et des défenses anti aériennes.
Le silence du Pape comme chef de la chrétienté est assourdissant. Sauf quelques mots à son balcon le dimanche. Il est fâché, il déteste la guerre,
Il parle à juste titre de guerre sacrilège, mais il ne désigne ni ne condamne pas nommément le démon responsable de l’invasion qui dévaste l’Ukraine. Un nouveau Pie XII trop prudent ? Il serait temps qu’il renvoie les diables en Enfer. A moins qu’il n’intervienne via sa diplomatie secrète ?
Le pape jésuite ressemble à Ponce-Pilate.
Il lui faut sans doute ménager aussi les Eminences religieuses orthodoxes qui se déchirent entre Kiev et Moscou.
Chaque jour, chaque nuit, depuis le 22 février, c’est le spectacle continu, atroce, d’immeubles effondrés, hachés, perforés, incendiés, noircis, ruinés sous les coups des missiles ou des bombes aériennes russes, affreux spectacles de terribles destructions qui réduisent les villes et villages à un tas de matériaux éparpillés, déchiquetés, à des déchets et des cendres. Les façades sont éventrées, les toitures sont aplaties. En-dessous, les morts et les blessés.
Parfois dans les communes que les Russes ont quittées, des cadavres d’Ukrainiens en tenue de civils sont allongés sur le bas-côté des routes. Assassinés. Tirés comme des lapins. Certains ont les mains liées derrière le dos.
Mais dans les caves, il y a encore des Ukrainiens vivants, certains en treillis militaires, qui survivent pour défendre leur pays très aimé. Beaucoup ont mis à l’abri leur femme et leurs enfants dans les pays voisins. Surtout en Pologne. Courageuse Pologne toujours au premier rang, et victime sacrée en Europe. Pologne bouc émissaire dont on déchire les morceaux. Pologne civilisée voisine d’une nation devenue folle dont le chef Poutine a prévenu d’utiliser le feu nucléaire si on lui résiste.
Dans les ruines, on voit des centaines de cadavres ; les corps ne sont pas tous enterrés. Vu les tirs en surface, il est parfois impossible d’être fossoyeurs. Parfois les « services sanitaires ukrainiens » travaillent à creuser des fosses la nuit pour y placer les pauvres morts. Mais plus les combats sont intenses, plus il y a de morts qui jonchent les trottoirs et les rues, ou écrasés dans les ruines.
On dit maintenant que les Russes mal organisés, trop jeunes combattants, qui, dans certaines villes, reculent sous les contre-attaques ukrainiennes, abandonnent leurs morts sur place, laissant aux Ukrainiens la charge de ramasser, d’enterrer ou de brûler les cadavres russes
Quand je contemple durant des heures depuis tant de jours le spectacle abominable de cette guerre, je vois maintenant que le Mal n’arrête pas quand il se lance dans l’anéantissement de l’être humain. Rien ne résiste à ses avancées. Le diable tueur déteste l’être humain, il le méprise, le viole, le fait hurler de douleur.
Les généraux russes qui, sous les ordres du Démon, pilotent cette invasion poutinesque, ordonnent des milliers de tirs sur une population pacifique, sans défense importante, sauf le nombre de sa population (40 millions d’habitants), n’ont-ils aucun recul, aucun remords, d’avoir commis ces innombrables atrocités ?
Il faut interdire aux subordonnés d’exécuter les ordres supérieurs, et ne pas hésiter à risquer sa propre vie en désobéissant. Qui osera ?
Ce superbe pays avec ses belles villes anciennes, berceau de la Russie, ses grands espaces fertiles, grenier de l’Europe, est détruit jusqu’à la racine. Pertes immenses irréparables. Massacres entre frères et cousins, tant il y a de familles mixtes russo-ukrainiennes.
Viols des maisons, des appartements, mais viols aussi des esprits et des corps. Folie qui guette les habitants sans cesse stressés par le bruit des sirènes et des explosions qui percent de frissons les corps à toute heure du jour et de la nuit. Fracas assourdissant des missiles qui éclatent et ravagent d’un coup une rangée d’immeubles devenus des clapiers charbonneux, ouverts incendiés à tous les vents.
Cette guerre montre la bêtise du Démon que rien n’arrête, mais le Mal s’épuisera soudain sous la masse de ses crimes, avec la mort des responsables. Le Mal est toujours perdant à la fin, même si cela peut prendre du temps. Poutine finira mal. Le Bien triomphera.
Des familles entières sont bloquées durant des jours et des jours dans des caves sous leurs immeubles démolis, n’osant pas sortir, privées d’eau et de nourriture, mangeant leurs animaux de compagnie pour survivre, attendant de pouvoir intégrer des colonnes de cars organisées sur place par la Croix-Rouge, sans certitude que les routes seront à l’abri du feu ennemi, sans connaître d’avance la date de la mise en mouvement de ces colonnes.
°°°
La ville martyre : MARIOUPOL (source Wikipedia)
Assiégée depuis la fin du mois de février, la ville portuaire de Marioupol à l'est de l'Ukraine sur la mer d'Azov est détruite à plus de 90%. Peuplée de 450.000 habitants avant la guerre, environ 160.000 personnes seraient toujours coincées sur place. La ville tient bon, mais l'armée russe ne relâche pas la pression.
Malgré les
bombardements incessants et les milliers de civils tués depuis le 24 février, Marioupol tient bon. Assiégée depuis le début de l’offensive russe, ce port situé au sud-est du pays sur la mer
d'Azov est au centre du conflit. Les habitants qui n’ont pas pu fuir la ville doivent vivre dans des conditions compliquées, sans eau potable ni électricité.
Malgré la résistance rencontrée, l’offensive se poursuit à Marioupol. Le 21 mars, Kiev a rejeté un ultimatum lancé par Moscou. Pourtant, une maternité a été frappée, des zones d’habitations ont été rasées et un théâtre, où des civils s’abritaient, a été bombardé, faisant environ 300 morts.
Une ville stratégique
Marioupol est une ville stratégique pour les Russes. « C’est même le seul port que les Russes ne maîtrisaient pas dans leur volonté de faire la jonction entre les
territoires de Crimée et le Donbass », détaille Emmanuel Dupuy, président de l’Institut Prospective et Sécurité en Europe. Depuis le début de l’offensive, les ports de Berdiansk
et Kherson sont tombés aux mains des Russes. Il ne leur manque que celui de Marioupol pour assurer la jonction entre les deux régions.
Si Marioupol tombe, la mer d’Azov sera contrôlée à 80% par les Russes. En effet, elle se trouve entre les régions du Donbass, la Crimée et la Russie. Économiquement parlant, Marioupol joue un rôle clé dans l’exportation du blé en provenance des terres noires ukrainiennes.
Une symbolique importante
« Pour Vladimir Poutine, dans sa façon de présenter son opération spéciale de paix, une prise de Marioupol serait une victoire », estime Emmanuel Dupuy. « C’est la seule ville du Donbass qui n’avait pas été conquise en 2014 », rappelle l’Institut Prospective et Sécurité en Europe. La chute de Marioupol serait une revanche du président Vladimir Poutine,
vu que cette ville avait résisté sans tomber en 2014 lors de la guerre entre Ukrainiens et séparatistes russophones.
La terreur russe
°°°°°°°°°°°°
Que faire devant ce désastre de civilisation, devant cette flambée d’un brasier immense au centre de l’Europe, avec les risques d’extension de la guerre, avec le chantage à la guerre mondiale et nucléaire ?
Il y a des êtres méchants qui dirigent le monde sans aucun souci de la vie des populations : arrestations nombreuses jour et nuit, manifestations interdites, censures et interdiction des media, dénonciations, juges à la solde du pouvoir, bombardements de villes, tortures, séjour dans les camps, mises à mort, mensonges permanents attisés par une propagande en perpétuel éveil.
L’homme terreur pour l’homme jusqu’à la destruction prochaine et totale de la planète.
°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°