Ces innombrables virus mutants du Coronavirus (variant anglais Alpha, variant sud-africain Beta, variant brésilien Gamma, variant indien Delta, variant Omicron d’Afrique du Sud et ceux qui les remplaceront sans doute), montrent une intelligence redoutable. Ils s’attaquent depuis deux années, jour et nuit, aux créatures humaines. traversent les résistances, balaient les vaccins multiples et insuffisants créés par l’homme pour se protéger. Ils me font penser aux nuées innombrables de sauterelles voraces, ou à celles d’autres insectes calamiteux, qui s’étendant en nuages gigantesques, s’abattent sur la terre pour tout dévorer sans que l’homme ne puisse les arrêter. Quelle est l’intelligence qui les meut ?
Les virus existaient avant l’humanité et lui survivront comme des poisons éternels.
Créatures de Dieu, sont-ils une punition que Dieu invisible envoie à ses créatures humaines pour les réveiller, pour qu’elles modifient le chemin de perdition, de destruction, où elles se sont engagées. On oublie Dieu qui attend qu’on se tourne vers Lui. Dieu permet cette calamité qui atteint la planète entière.
Sodome et Gomorrhe furent punis à force de persister dans le mal. C’est à notre tour, et cela ne fait que commencer.
Ceux qui pensent qu’il faut faire la fête dès le moindre assouplissement des mesures de protection, n’essaient pas de comprendre pourquoi nous vivons dans cet essaim de virus depuis deux ans.
Il est terrible de voir certains médecins persuadés que les enfants, brebis innocentes, doivent subir des vaccins mal préparés, peu efficaces, affaiblis avec le temps qui passe. Ces enfants, la plupart en bonne santé, sont poussés vers la piqûre par leurs parents, indécis, déchirés sur la décision à prendre : vacciner leurs chéris ou les laisser exposés au virus qui manquant de chair fraîche, se résignera à plonger maintenant sur les enfants.
Les informations sur les vaccins sont contradictoires, peu claires quand il faut les administrer aux enfants.
Le covid long anéantit sa victime, tourmentée jour et nuit par des malaises innombrables se nichant partout dans l’organisme : respiration, dépression, sommeil, peau, épuisement, digestion, etc. etc.
Après deux années sous le masque, malgré le lavage des mains, les gestes barrières, on revient à la case départ vu que les vaccins n’ont pas mis fin à la pandémie, contrairement à ce que certains politiques faisaient espérer en proclamant leurs certitudes dans tous les micros. On administre la troisième piqûre celle du rappel, dont on ignore encore la durée de protection. On se prépare sans doute à la quatrième injection, puis la 5ème, la 6ème, la 7ème ?
Comment l’être humain pourra- t-il résister à ces cadences toujours plus rapprochées des seringues déchaînées par les laboratoires ivres de profits ? Des vaccins, dont la validité a une durée de 3 ou 4 mois, peuvent-ils encore être appelés des vaccins ? Qui suis-je pour émettre un avis autorisé, moi qui suis vacciné, comme d’innombrables multitudes de résignés.
°°°
Depuis deux ans, les humains portent le masque du carnaval des débuts de fin du monde.
Dans quelle mesure, cette épidémie a-t-elle des effets sur la sexualité humaine ? On ne parle guère de cette question.
Sommes-nous loin du point de rupture où les populations crieront : « Y en a
marre » et commenceront de tout casser ?
°°°
Comment l'Église s'est-elle organisée pour protéger ses fidèles lors des grandes épidémies ?
« Les premières connaissances sur les mécanismes de contagion datent du XIXe siècle. Avant cela, l'idée que rassembler des fidèles dans un lieu clos revenait à ouvrir la porte à la maladie n'existait pas. Au moment de la "grande peste" ou "peste noire" (1348-1352), il y a même une recrudescence du culte. On organisait de nombreuses manifestations religieuses, des processions destinées à conjurer le fléau. Des premières mesures commencent à apparaître à la Renaissance, comme lorsque l'archevêque Ambroise de Moscou, décide en 1771, en pleine épidémie de peste frappant la Russie de supprimer une grande prière collective qui devait être faite devant une célèbre icône. Il y a eu une émeute. L'archevêque a même été tué.
Plus près de nous, lors de l'épidémie de grippe espagnole en 1918-1919, alors que les mécanismes de contagion sont déjà bien connus, la France restreint fortement les services religieux. Mais dans le très pieux canton suisse du Valais, les curés refusent de répondre à la demande des autorités civiles de plutôt célébrer des messes en plein air, et ils rassemblent les fidèles dans leurs églises.
Quels sont, historiquement, les rituels de conjuration en temps d'épidémie ?
Il existe de nombreuses mentions de prières, formules et messes dédiées à repousser le fléau. Il existe aussi des saints spécialisés de la chose. Saint Sébastien, saint antique du IIIe siècle, devient au Moyen-Age, un des premiers saint antipesteux. Plus récemment, un autre saint plutôt secondaire à l'origine, saint Roch, est devenu à partir du XIVe siècle un grand saint invoqué contre la peste, dont les reliques et les images sont censées conjurer le fléau.
A Rome, il existe une icône, conservée dans la basilique Sainte-Marie-Majeure, représentant la Vierge et qui a fait l'objet d'une légende élaborée au Moyen-âge. On lui prêtait alors d'avoir sauvé la ville lors d'une peste aux alentours de 600, lors de la pandémie de la peste dite "de Justinien" (541-767), qui frappa le bassin méditerranéen sur deux siècles. Elle est ainsi régulièrement portée en procession dans les rues de Rome, et la ville lui attribue sa sauvegarde en cas d'épidémie.
L'intensification du phénomène religieux accompagne toujours les grandes crises. Pour la grande peste de 1720 à Marseille, les historiens ont constaté qu'il y avait une flambée de dévotion la même année, retombée aussi vite qu'elle était apparue, comme c'est souvent le cas.
L'idée que ces fléaux étaient des châtiment divins a-t-elle complètement disparu de la doctrine chrétienne ?
Pendant la grande peste, un mouvement a frappé les imaginaires, celui des "Flagellants", ces processions de fidèles qui se fouettaient pour expier leurs péchés, avec l'idée que l'épidémie est une punition de Dieu. La papauté, qui y voyait un élément de désordre, s'est empressée de condamner. Et d'ailleurs aujourd'hui, il n'y a à peu près aucune chance pour qu'on entende cette semaine le pape François dire que le coronavirus a été envoyé sur la Terre pour punir le péché des Hommes. Ce genre de discours- là ne fait plus partie de l'arsenal des plus hautes autorités de l'Eglise.
En revanche rien n'empêche des prêtres ou des pasteurs, souvent de tendances plus conservatrices, de tenir localement ce genre de discours. On peut les entendre, par exemple aux Etats-Unis, du côté des évangéliques, qui peuvent lier l'épidémie actuelle à des phénomènes de société qu'ils récusent, par exemple le mariage pour tous. »
Scène de la peste de 1720 à la Tourette (Marseille) par Michel Serre © Wikimedia Commons
°°°°°°°°°°°°°°°
Fin des temps
_________________
Tout se défait, tout s’efface
La fin de vie s’approche
Rendre des comptes
C’est le dernier travail
Je n’ai plus de forces
On oublie le rossignol
Le cheval rouge dans la prairie
Les galops dans les chaumes de Villers.
En été le refuge sous les arbres
Fraîcheur, silence, mouches qui s’envolent
Papillons blancs dansant sur les pelouses
Tout cela fut un rêve
Je n’ai rien compris
Ni le temps suspendu ni le baiser furtif
Ni l’amour qui se jette à mon cou.
Les soirs d’été sur la terrasse
A bavarder longtemps
Une servante passe
On dit merci Hortense, c’est la grenadine fraîche
Il fait si calme. Ma jeunesse est éternelle
J’ai encore tant de travail. A cinquante ans je serai mort
Quelle erreur je suis nul en mathématique.
Je suis pris à la gorge par la vie qui s’écoule
Il n’y a pas de passage secret ni de sauveur
Contre toute attente, il faudra lutter
Dans quel état, mon Dieu,
Pitié pour moi désespéré
Rendez mon âme joyeuse sous la cendre.
Henri de Meeûs
Décembre 2021
°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°