On apprend hier qu’un médicament, la Colchicine, qui existe depuis très longtemps et qui soigne la goutte, serait un très bon remède à prescrire aux malades au début de leur Covid.
Effets remarquables, guérison accélérée. Les speakers citent rapidement le nom du
remède.
Cela rappelle l’épisode de la chloroquine préconisée par le professeur Didier Raoult qui dut subir la haine de ses confrères durant des mois.
Cette fois-ci, j’attends plus de détails sur cette ancienne molécule prometteuse. Naturellement, le personnel médical se tait, il faudra leur autorisation avant de recevoir une prescription. Depuis près d’un an, c’est aujourd’hui un des seuls remèdes dont le nom est cité dans les médias. Feu de paille ? Secret défense ? Ce vieux remède pour les goutteux ne coûte presque rien. Alors quel est son intérêt ? On finira par l’interdire sous prétexte du principe de précaution.
Le monde médical, froussard, corrompu ou terrorisé par les labos immenses en plein désordre logistique, est incapable de présenter d’anciens remèdes peut-être très efficaces, qui, ô horreur, ô scandale, sont au prix le plus bas, et on n’ose pas les évoquer, ni encourager leur l’administration.
Après le chaos des masques, des respirateurs, des tests, des confinements ratés, c’est maintenant le désordre en matière de vaccinations par défaut de logistique performante.
Les virus variant sont un magnifique prétexte pour excuser la désorganisation générale.
Voici ce qu’on nous raconte avec toutes les menaces sous-jacentes quant aux effets secondaires du médicament, afin que les moutons ne se réveillent pas et n’aillent piller les pharmacies :!
La colchicine, médicament contre la goutte, pourrait réduire les risques de complications liées au Covid-19.
Une vaste étude clinique montre que la colchicine, un puissant anti-inflammatoire utilisé pour le traitement de la goutte, réduit les risques de complications liées
au Covid-19, a annoncé l'Institut de Cardiologie de Montréal (ICM). Et moins de 44% de décès, selon cette étude canadienne.
Ce médicament est destiné aux personnes qui ont une crise de goutte. Donc ce n'est pas leur
traitement de fond, mais ça se vend occasionnellement chez des personnes qui en ont besoin et c'est prescrit par le médecin, a expliqué Zineb El Kharaj, pharmacienne titulaire à la
pharmacie des Chartreux.
La pharmacienne craint une pression de certains clients pour se procurer le produit sans
ordonnance. "On reste sur nos gardes. Pour le moment, c'est quelque chose qui est vendu sous prescription. Donc, jusqu'à preuve du contraire, les patients ne passeront
pas par la case pharmacie d'abord. Ils passeront d'abord chez leur médecin", a précisé Zineb El Kharaj.
Le médecin est libre de prescrire le médicament à un patient atteint du covid, mais le soignant en assume l'entière responsabilité. "Comme tout médicament en Belgique, le médecin peut décider de prescrire un médicament hors indication. La seule différence pour lui, c'est qu'il assume la pleine responsabilité des effets secondaires qui pourraient se développer", a précisé Philippe Devos, président du syndicat belge des médecins (Absym). Seule l'agence fédérale des médicaments peut valider l'utilisation de la colchicine contre le covid. Elle mobilise ses experts au sujet de ce médicament. Il faut encore attendre la publication officielle de l'étude canadienne. Sans quoi, il est déconseillé pour le moment de prescrire ce médicament aux patients covid.
Attendez, bonnes gens, et crevez en paix en attendant ! Plus de 20.000 morts en Belgique depuis le début de la pandémie, et ce n’est pas fini vu qu’on annonce l’arrivée des nouveaux virus tueurs, anglais, sud-africain, brésilien, etc. plus contagieux que le premier Covid, et plus mortels aussi, disent les initiés.
On répète les mêmes conseils primaires depuis 10 mois : la distanciation et le port du masque. Mais, maintenant il s’agit de porter le bon masque, l’officiel, le seul qui protège vraiment, car pendant dix mois, nous annonce-t-on, certains portaient des mauvais masques, inadaptés, improbables, fabriqués maison, ou par des couturières dévouées, sans la mise en garde, après une année d’épidémie, des Autorités toujours en défaut depuis le premier jour. On découvre maintenant que ces masques non conformes furent une des causes de contagion, car non hermétiques aux virus.
J’essaie de réduire au maximum mes sorties dans des quartiers à commerces, où le public fait la file dehors sur le trottoir, dans le froid de janvier, avant d’entrer dans le magasin, bien discipliné, masqué, lunettes embuées, et commander en vitesse tel ou tel plat à réchauffer au four, puis sortir, pardon monsieur, pardon madame, car ils (elles) ne respectent pas les distanciations depuis peu allongées à deux mètres entre chaque corps. Ces deux mètres sont impraticables dans les boutiques.
Mon chien a perdu son bel appétit, a des troubles de boyaux, boit énormément, car je lui ai acheté pour la guérir de ses coliques, des croquettes spéciales « gastro intestinales », qui sont trop salées ; elle dé-boit tout autant, j’achète des alèses pour protéger mon canapé qui est son lieu de repos jour et nuit. Je lui ai transmis mon stress, peut-être, j’irai consulter un autre vétérinaire. Ma chérie, créature innocente, a tout compris du quotidien de notre vie à virus multiples.
Quand l’amour ne peut plus s’exprimer par des gestes, des contacts, cela devient une mort lente. Les visages masqués sont des tue- l’-amour.
Des amis, après beaucoup d’hésitations, ont pris la décision de faire opérer leur chien de 14 ans d’un cancer qui se généralisait. Il leur a fallu bien du courage, car la chirurgie fit l’ablation des mamelles sur tout le côté gauche du ventre, et d’autres détails horribles que je ne précise pas.
Après une nuit de clinique, le chien est ramené chez lui par ses maîtres. Et là, il montre sa joie de se retrouver avec eux, de se promener doucement, l’anesthésie n’a pas obscurci son cerveau, il est joyeux, a de l’appétit. Miracle ?
Une Apocalypse lente ? Apocalypse veut dire « révélation » ». Quel message le Maître de la Création veut-il nous donner comme message à décrypter ? Message qui concerne l’humanité toute entière. Dieu est le souverain Bien, l’infiniment Bonté, l’infinie Justice, l’infinie Beauté.
Alors que veut-Il nous dire ? Pourquoi nous laisse-t-il mijoter dans un océan de virus ?
Il semble nous dire : « Vous êtes un ensemble, vous êtes tous semblables, vous êtes des êtres vivants créés par moi, les animaux ne sont pas concernés par cette pandémie. Ces virus vous obligent à lâcher prise, à vous rapprocher de l’idée d’une mort imminente, à ne plus agir comme des forcenés, toujours plus vite, avec l’argent et votre soif de jouissances et votre égoïsme qui ne mènera à rien, sinon à chercher d’autres plaisirs, d’autres buts inutiles, car vous passerez bientôt devant Moi et vous entrerez dans un autre espace, une autre vie. Vous êtes horrifiés, tous, à l’idée de la mort prochaine, les plus vieux d’abord, qui sont applaudis d’avoir à 100 ans guéri de la maladie si contagieuse.
Vous ne croyez plus en Moi, vous ne Me faites plus confiance, alors je vous secoue un peu comme on secoue un prunier, je lâche sur vous des milliards de virus qui ont envahi la Terre comme des sauterelles, s’attaquant à certaines de mes créatures pour les détruire et terroriser celles qui craignent d’être contaminées.
Vous êtes fâchés contre moi, car vous croyez que Je vous oublie. Mais mon Paradis est infiniment plus beau que cette pauvre Terre polluée, épuisée, que vous abîmez tous les jours. Vous avez détruit des milliards d’animaux par vos méthodes d’élevages imbéciles, par vos tueries de chasse, par vos expériences de laboratoire souvent inutiles. A votre tour, mes chers, de frôler la mort, de vivre resserrés, de ne plus vous amuser. Sachez que votre Créateur existe et qu’Il ne reste pas insensible à vos conduites criminelles. Les jours de la Punition viennent pour vous réveiller. »
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Billet de l’ami ermite envoyé d’Arlon le 7 janvier :
Cher ami,
Ce qui se passe actuellement ressemble très fort au conte L’apprenti sorcier de Goethe. L’homme profite de sa science en l’absence du « maître ». Il perd la tête, se gave du pouvoir dont il s’enivre. Il perd le contrôle de toutes ses expériences. Sa frénésie du pouvoir scientifique l’a conduit à perdre le contrôle de la « grande machine », c’est la panique. Tout part en vrille. Peut-être que le « maître » va venir au cœur de l’ouragan, pour calmer les flots...
A.
Note sur l’Apprenti sorcier de Goethe : Un jeune apprenti sorcier fainéant tente d'animer un balai pour faire son travail pour lui : remplir une bassine d'eau en prenant des seaux et en les vidant, tout un trajet à parcourir, que le maître, parti faire une course, lui a assignée. Le balai accomplit la tâche, mais ne s'arrête pas une fois la bassine remplie. L'eau déborde et inonde la demeure du maître, qui devient une piscine géante. Le jeune apprenti, qui a oublié la formule magique pour arrêter le balai, décide de fendre ce dernier en deux à l'aide d'une hache. Rapidement, les deux morceaux s'animent et se remettent à la tâche. Le maître arrive enfin ; réparant les dégâts provoqués par l'apprenti, il est hors de lui, tout en restant calme.
Sources d'inspiration :
Ce scénario est en bonne partie inspiré d'un passage de Les Amis du mensonge ou l'incrédule de Lucien de Samosate, écrivain grec de l'Antiquité.
Le poème traite du progrès : dans quelles mesures les humains peuvent-ils être "débordés" par leurs propres créations ? Karl Marx et Friedrich Engels y font une allusion implicite mais évidente dans les premières pages du Manifeste du parti communiste (1848), écrivant : « Les rapports bourgeois de production et d'échange, les rapports bourgeois de propriété, la société bourgeoise moderne qui a fait naître comme par enchantement des moyens de production et d'échange aussi puissants ressemble au sorcier qui ne peut plus maîtriser les puissances infernales qu'il a évoquées. »
PROTESTATION
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(Avertissement : PROTESTATION est un récit imaginaire d’Henri de Meeûs, publié dans les Carnets de ce site littéraire, soit : 1ère partie : Carnets janvier 2020 ; 2ème partie : Carnets février 2020 ; 3ème partie : Carnets mars 2020 ; 4ème partie : Carnets juin 2020 ; 5ème partie : Carnets juillet 2020 ; 6ème partie : Carnets août 2020 ; 7ème partie : Carnets septembre 2020 ; 8ème partie : Carnets octobre 2020 ; 9ème partie : carnets novembre 2020 ; 10ème partie : Carnets décembre 2020).
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La nuit ne fut pas heureuse, pour la première fois que je dormais avec Yagi dans la même chambre.
Une petite commode sur laquelle était posée une lampe à large abat-jour, que j’aurais pu allumer pour vérifier l’état du dormeur, séparait nos lits.
J’entendais sa respiration entrecoupée de gémissements, la blessure du bras sans doute. Je n’osais pas l’interroger. Je finis par m’endormir. J’avais chaud, je gardais un drap sur mon corps, la couverture rejetée sur le plancher.
Je fus gagné très vite par un cauchemar. J’avançais dans un souterrain à peine éclairé, me perdant dans des couloirs qui descendaient vers des profondeurs et d’autres branchements avec de nouveaux couloirs.
Le cri de Violet me réveilla. Le lustre allumé dissipa mon cauchemar. Revêtue d’un peignoir couleur lilas, elle était penchée sur le lit de Yagi. L’Ambassadrice nous rejoignit.
Les deux femmes s’efforçaient de soulever le torse du garçon pour l’asseoir dans le lit, mais Yagi, endormi ou évanoui, retombait sur le côté, les yeux fermés, les bras allongés sur la couverture..
Violet sortit pour chercher une serviette mouillée dans la salle de bains attenante. L’Ambassadrice s’en saisit, humecta le visage de son fils en lui passant le linge humide sur les tempes, la nuque et le cou. « Réveille-toi, mon chéri, nous sommes là, nous t’aimons » lui dit-elle.
Elle avait dénoué ses longs cheveux pour la nuit et la chevelure retombait sur le visage de son fils.
Elle ajouta : « Il a parfois des cauchemars nocturnes qui le terrorisent. Cette nuit, c’est le cas. La fraîcheur de l’eau va le réveiller. Il revient à lui petit à petit. »
Nous vîmes de petites taches de sang sur le drap car le pansement au bras avait glissé légèrement, mais le sang ne coulait plus.
« Je l’ai entendu crier il y a un quart d’heure, hurler plutôt, je me suis levée en vitesse. Vous dormiez quand je suis entrée dans la chambre, vous n’avez sans doute rien entendu. » me dit Violet.
« Non, répondis-je, j’étais moi-même plongé dans un autre cauchemar, celui qui se répète au moins deux fois par mois, que j’appelle le labyrinthe. »
Elle écoutait mais ne dit rien.
A trois, nous sortîmes Yagi du lit, pour le faire marcher vers la fenêtre qui fut grande ouverte afin qu’il put respirer et se réveiller.
Soutenu par les deux femmes, Yagi s’encadra dans l’espace de la fenêtre, face au noir du ciel et des dunes. Les nuages filaient. On entendait la mer qui poussait le vent vers la villa. « Il va prendre froid », dis-je. La chemise du pyjama était déboutonnée. « Respire profondément » dit la mère. « Détendez-vous » lui dit Violet.
J’ajoutai : « Il faut l’entourer d’une couverture. »
Affreuse journée inoubliable, anxiété extrême, peur, mystère de l’attaque. Le silence de Yagi n’aidait pas à retrouver la paix. Si seulement son père était là, Yagi aurait expliqué ce qui était arrivé. La terreur le rendait muet.
Je vis que ses yeux s’ouvraient. Très pâle, il me regarda, me sourit. « Tu es encore là ? Tu n’oublieras pas cette journée de vacances à la mer. La mer ne te porte pas chance décidément, mon pauvre ami. »
Il avait raison. La mer ne me réussissait pas. La mort y était menaçante pour moi.
L’Ambassadrice rassurée mena son fils à petits pas vers le lit, le fit asseoir.
Avant qu’il rentre sous le drap et la couverture, Violet lui fit boire un thé chaud, en tournant une petite cuillère d’argent dans le liquide pour le refroidir. »
Il dit « Je vous remercie, je me sens mieux, mais le bras me fait mal, vraiment mal. »
Je lui touchai légèrement le front comme le faisait ma mère quand elle pensait que j’étais fiévreux. Le front était brûlant. « Il a de la fièvre », dis-je.
Aussitôt, Violet Westwood retourna dans la salle de bains, et revint avec un comprimé de Dafalgan dans un verre d’eau. « Cela ne lui fera pas de mal, il va transpirer », dit-elle.
Je pensais qu’il serait utile d’avertir la clinique, de l’y ramener. Mais l’Ambassadrice et son amie n’y songeaient pas. Je me disais pourvu que cette blessure ne s’infecte pas.
Yagi se recoucha, allongea les jambes sous la couverture, et tournant la tête vers le mur, nous fit comprendre qu’il fallait regagner nos lits. Il était trois heures du matin.
Avant d’éteindre la lampe de chevet, je m’approchai de lui, et me penchant vers son oreille, je lui dis : « Ne puis-je pas t’aider si tu as si mal ? Veux-tu voir un médecin ? Qu’on te ramène à la clinique ? ».
« Non, laisse-moi tranquille, le Dafalgan fera son effet anti-fièvre, anti-douleurs, je te remercie pour ton aide, je suis désolé de t’avoir gâché cette journée. Dors maintenant. On verra bien dans quelques heures si je me sens mieux, ou non. »
Et le lendemain, à 9 heures, petit-déjeuner servi par Violet Westwood qui avait donné leur jour de congé à son personnel domestique : thé, toasts et confiture d’orange. Yagi s’était levé à sept heures. Je ne l’avais pas entendu prendre son bain, il n’avait pas demandé de l’aide vu son bras blessé, et maintenant, tous à table, l’entourant, on devait convenir que son visage avait repris des couleurs et qu’un petit sourire éclairait la beauté de ses traits. « Yagi est en pleine forme » assura sa mère. Nous ne voulions pas la détromper. On ferait le point à l’Ambassade. Vite rentré, vite soigné, vite guéri. La rentrée des classes à Saint Michel devenait imminente. Yagi pourra-t-il assister aux premières journées de cours ? A moins que je prenne toutes les notes de cours et que je les lui confie ensuite, vu que je logerai dorénavant à l’Ambassade : nourri, logé, blanchi, et ami du fils de l’Ambassadeur et de son épouse.
L’Ambassadrice, après mille mercis accompagnés de mille excuses adressés à son amie pour le dérangement et le logement nocturne, sans oublier les embrassades, nous embarqua dans la Rolls. Yagi était assis à l’arrière dans un profond siège de cuir rouge, moi à ses côtés, regardant chacun par la vitre des portières, les villas voisines, les rues aux magasins de luxe, la campagne plate et verte, et enfin l’autoroute jusqu’à Bruxelles, sans que l’Ambassadrice ne dise un seul mot, concentrée dans la conduite de la limousine, sauf de temps en temps : « Darling, tout va ? ». Rien de plus, rien de moins.
Quand nous arrivâmes à Bruxelles dans le quartier des belles ambassades avenue de Tervueren, j’entendis la mère dire clairement à son fils : « Il faudra parler à ton père, tu lui diras tout. Tu sais qu’il n’aime pas les complications. Je compte sur toi. »
Et la Rolls s’arrêta devant le perron où du personnel en sari blanc nous attendait pour aider Yagi à ouvrir la lourde portière, à l’extirper des coussins. Les visages étaient souriants, avec des voix comme des cris d’oiseaux pour souhaiter la bienvenue à la mère, à son fils et à l’ami du fils, et remercier le ciel d’avoir bien voulu sauver leur jeune maître, victime du démon rencontré dans un estaminet perché dans les dunes.
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(A suivre)
Henri de Meeûs