Dieu est décrit dans la théologie comme un pur esprit sans limite, invisible, et infini.
J’en déduis qu’étant infini, il ne peut créer que de l’infini. Ne sort de lui que de l’infini. L’univers et toute sa création sont donc illimités et infinis. Et ses créatures sont infinies. Jésus a dit : « Vous êtes des dieux ». Notre mort nous fera intégrer l’infini de Dieu. Nous serons Dieu, ne pouvant nous séparer de l’infini, étant nous-mêmes infini et sans limites.
Supposer une limite à l’univers créé est donc une sottise. L’espace se dilate dans l’infini, englobant lui-même l’infini.
Le temps est infini dans le passé et dans le futur. Les nombres sont infinis. Aucune limite dans l’énumération de chiffres.
L’humanité est une somme d’infinis. Chaque créature est infinie, créée à l’image de Dieu. Dieu ne se satisfait pas dans la limite. L’Etre est sans limites.
Nous sommes des créatures de Dieu. Je ne l’ai compris qu’à 34 ans, pas avant.
Nous sommes en Dieu, rien de ce qui survient en nous, autour de nous, n’est hasard.
Jean, chap 10, verset 38 : « Jésus dit : Le Père est en moi et je suis dans le Père ».
Le Christ montre qu’il y a fusion entre le créateur et sa créature. Nous sommes aveugles, sourds et bêtes, pour perdre notre temps à essayer de fuir l’union divine à laquelle personne ni aucun être créé ne peuvent échapper.
Les animaux fusionnent avec le divin dès leur naissance. Ils ne sont pas responsables du combat pour se maintenir en vie. C’est le Créateur qui les porte en lui, jusque dans leur course pour échapper aux prédateurs qui veulent s’en nourrir.
Innocence des prédateurs, innocence des victimes.
Le mal et la souffrance ? Dans la création infinie, le mal s’est logé avec la souffrance, les cris, les hurlements, de jour comme de nuit, jamais finis. Le mal n’est pas l’infini. Il s’accroche à l’infini. Comme le rideau à une fenêtre.
Dieu est le Créateur et le mal est un décor. Le mal n’est pas créé. Le mal n’est pas Dieu.
Il est urgent que l’Eglise qui s’est détournée durant des siècles de la défense animale, les défendent plus que par des paroles fades. On ne peut défendre les êtres humains si on torture les animaux. Contradictions.
On peut flasher sur quelqu’un avec l’amour au bord du cœur et des lèvres, et le lendemain le voir éteint, sans couleurs, perdu.
Renoncer à fréquenter les personnes toxiques. La haine, la jalousie et l’envie que ces êtres font naître en nous, sont destructeurs. La famille peut être toxique. Un amour peut devenir toxique. Certains enfants sont toxiques pour leurs parents.
La colère n’éduque pas. Elle ridiculise le colérique.
Il y a une distance énorme entre l’homme et la femme démontrée par tant d’échecs de la vie conjugale. Rares sont les époux vieillards tendrement réunis. Mes grands-parents maternels réussirent leur union.
Le travail pour un supérieur dans une société ne devient intéressant que si le supérieur vous fait confiance. Un chef anxieux crée des burn-out chez ses subordonnés.
Le personnel supérieur de l’Eglise catholique est de plus en plus décalé avec les soutanes rouges ou violettes, les calottes, les mitres et les crosses.
Pour la célébration du sacrifice de la Messe, rien ne sera trop beau : ornements, musique, fleurs, églises, cathédrales. Dieu premier servi.
Mais à la sortie des lieux sacrés, les prêtres, évêques, cardinaux, doivent montrer innocence et simplicité et ne pas arborer des uniformes chamarrés de perroquets des îles.
Il faut ouvrir la fenêtre de la chambre des morts afin de permettre à leur âme de s’envoler plus facilement vers Dieu.
Il me dit : « N’’aurais-tu pas voulu recevoir davantage au cours de ta vie » ? Je lui réponds : « Mais j’ai reçu énormément et, parmi mes plus beaux cadeaux : Montherlant, Thomas Bernhard, Haëndel, Vivaldi, mes chiens, et quelques amours. Je remercie Dieu pour le temps qu’il m’a déjà accordé de vivre ».
Je ne m’ennuie jamais. Pas une seconde. Le serviteur qui vient chaque mardi entretenir mon appartement, c’est comme si je le voyais chaque jour tant le temps passe vite.
J’ai connu la fin d’une grande époque : châteaux, chasses, domestiques, belles voitures, chevaux, chiens. Mon enfance nourrie par ces cadeaux. Ma nature pessimiste n’était pas comblée. « Tu as un caractère pisseux », disait mon père. Cette réflexion n’améliorait pas le tableau.
Mon père était un homme bon à qui je n’avais rien à dire. J’évitais les confrontations. Ne jamais se montrer impoli avec son père. Ce qui m’intéressait ne l’intéressait pas.
Mais il m’aida toujours financièrement et il m’accueillait avec plaisir chaque week-end. Il gardait durant la semaine Cora ma bouledogue. Elle ne le quittait pas. Quand je revenais le samedi, Cora l’ignorait. J’étais tout pour elle. Quand elle entendait arriver ma voiture, elle descendait l’escalier qui menait au jardin avec des cris et des hurlements de joie. Aucune femme ne m’a jamais témoigné un tel amour. Aucun être créé ne m’a plus aimé que ce chien qui, à la fin de sa vie, l’arrière-train quasi paralysé, s’efforçait de me suivre autour de la maison familiale.
Ma mère était une femme d’une grande distinction qu’on remarquait immédiatement dans un groupe où son chic naturel la hissait au-dessus du lot. Très intelligente, grande lectrice, j’avais avec elle beaucoup plus d’affinités qu’avec mon père. Ce qu’elle disait m’intéressait, et réciproquement. On ne choisit pas les affinités.
Et pourtant au téléphone, j’avais très peu à lui dire, aussi, ces entretiens étaient-ils courts, l’essentiel pour moi étant de percevoir si sa santé était bonne ou non.
L’éducation familiale insistait sur l’honnêteté. On ne triche pas, on ne vole pas, on ne ment pas. C’est imprimé pour la vie.
Quant à l’éducation sexuelle, c’était le non-dit. Le sexe n’existait pas.
Chez mes éducateurs jésuites, - je fus leur élève de 1950 à 1960 -, s’ils enseignaient à l’esprit, ils se taisaient à propos du corps, sauf à nous maintenir dans leurs obsessions du péché d’impureté, ce qui détraqua la vie de nombreux élèves comme étaient détraqués beaucoup de prêtres, eux-mêmes victimes de cette morale culpabilisatrice.
Nombreuses dépressions de jeunes hommes ces temps-ci, épuisés par leur profession, par le rythme d’internet, par des amours superficiels et addictifs, alors que pour aller mieux, pour se guérir, ils ont la prière qui fait fuir les angoisses et les idées noires. Mais c’est leur parler le chinois. Il faut patience et affection pour que leur esprit se tourne doucement vers Dieu qui les attend.
Les parents incapables de comprendre leur enfant en burn-out, car le déséquilibre mental est tabou et ne trouve pas, dans la famille, les mots justes pour la compassion ou la compréhension. On fait celui qui ne voit pas son plus proche prochain (frère ou sœur, fille ou fils) en état de profond malaise. Ne pas s’étonner que le suicide est une réponse de celui ou de celle qui n’a pas entendu de voix secourables.
Sur Europe n°1, chaque soir de 23 heures à 1 heure du matin, des dames-psy écoutent les nombreuses plaintes, pour la plupart venant d’autres femmes. Chacune égrène son malheur : tromperies, abandon, santé, manque d’amour, isolement, parents vieux et malades, enfants ingrats. Chaque nuit, une procession de malheureux qui se suivent au téléphone. Jamais, au grand jamais, depuis les mois où j’écoute cette émission, aucune psy ne proposera à ces souffrants de se tourner vers Dieu et d’appeler le Créateur à leur secours. Non, Dieu est le grand absent de ces dialogues alors qu’il est le Guérisseur. Mais les psychologues avec leurs conseils de dix minutes servent une soupe qui ne pourra pas être bienfaisante en profondeur.
Et rares sont les hommes qui prennent place dans ce cortège de douleur. Sauf quelques rares homosexuels.
Si les psy d’Europe n°1 étaient des hommes, il y aurait peut-être plus de patients masculins au bout de la ligne. Les hommes sont davantage pudiques et hésitent à livrer leur esprit et leur âme à ces dames spécialistes de la psychologie de bazar.
Mon lévrier Lola, whippet de 5 ans, très nerveuse ces temps-ci, s’effraye du vent qui joue dans les parasols et les tentes des terrasses de l’été. Elle tire avec force sur sa laisse cherchant la fuite. Elle marche la tête dressée vers le ciel. Sa nervosité est-elle calquée sur celle de son maître préoccupé par la publication de son prochain livre ?
A … souffre d’un psoriasis sur le torse et dans son pays lointain, il ne reçoit pas les médicaments ou la pommade qui pourrait le soulager. Torture lente que sa fatigue, son épuisement nerveux, accentuent. Il paie cher la réussite de son doctorat ès lettres.
Un suicidé se tue au milieu d’un cercle de muets, d’aveugles et de paralytiques.
Le Vatican décimé par l’imposture, le mensonge, l’hypocrisie, l’orgueil, le pharisaïsme. L’arbre porte de mauvais fruits. Il faut l’abattre. Race de vipères, sépulcres blanchis, dirait Jésus qui égalait le capitaine Haddock dans le choix de ses traits.
Les hommes politiques belges empêchent, par leur silence et leurs calculs, le département de la Justice d’effectuer les indispensables réparations aux bâtiments des cours, tribunaux et autres Palais de Justice, en ruines.
Un pays sans Justice avec des fonctionnaires judiciaires, trop peu nombreux et mal considérés, sera livré aux barbares.
Engranger des délinquants dans des prisons insalubres est un crime.
La Belgique, déjà condamnée pour mauvais traitements à l’égard des prisonniers, reste sourde et inactive. Et les personnes enfermées dans des conditions ignobles sortiront enragées après avoir purgé leurs peines. Ou plus radicalisées islamistes que jamais.
Beau résultat de l’incurie des politiciens pour qui ces délinquants sont des électeurs de peu de poids vu qu’ils ne voteront pas, pour la plupart.
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